dimanche 30 novembre 2014

Fils caché ?

"C'est moi le gros, c'est toi le petit,
 C'est nous Laurel et Hardi"...



Petites annonces inégalées

 *RENCONTRES*
  - Astronaute recherche femme lunatique.
  - Artificier cherche femme canon.
 - Sourd rencontrerait sourde pour trouver terrain d'entente.
 - Jeune homme désintéressé épouserait jeune fille laide même fortunée.
 - Abeille épouserait frelon. Lune de miel assurée.

 *EMPLOI*
  - Metteur en scène cherche nain pour rôle dans court métrage.
 - On recherche deux hommes de paille (1 grand, 1 petit) pour tirage au
  sort.
 - Cannibale mélomane cherche travail dans opéra-bouffe.
 - Offre bonne place de gardien de vaches. Paiement par traites.
 - Inventeur produit amaigrissant cherche grossiste.

ACHAT - VENTE*
 - Cause fausse alerte, vends cercueil en ébène, jamais servi.
 - Chien à vendre : mange n'importe quoi. Adore les enfants.
 - A vendre robe de mariée portée une seule fois par erreur.

 *SERVICES *
 - Analphabète ? Écrivez-nous dès aujourd'hui pour obtenir une brochure
 gratuite sur nos formations accélérées.

*DIVERS*
 - Homme sans histoires recherche éditeur pour devenir écrivain.
 - Souffrant d'insomnies, échangerais matelas de plumes contre sommeil de
 plomb
 - Échangerais voiture de sport endommagée contre chaise roulante en bon
 état.
 - Perdu partie haute d'un dentier. Merfi de le reftituer à fon
 propriétaire auffitôt que poffible.
                                                Pierre Dac
                                                    

samedi 29 novembre 2014

Devinettes entre deux festivités ....

                                                      
                                                                          Vues du ciel -1-
  
                                                                     C'est où, quoi t'est -ce  ? ? ?
            





      Amsterdam






                           Athènes





                 

                            Vatican           
   





                   Dubaï
                 
                                                            Dubrovnik

mercredi 26 novembre 2014

Polar



Jeanne d’Arcachon était une superbe créature à la rousse crinière léonine et aux yeux couleur menthe à l’eau qu’on imaginait mâle dans un drame rue râle.

Son seul défaut  communautaire: elle n’aimait que les huîtres de ma reine qu’elle dégustait en musique, la grande, celle de David Guétapens  couronné dans la discipline.

Qui aurait pu s’imaginer en la voyant ostréicolement  détendue qu’elle avait, le matin même,  sans une larme, fait passer de vie à très pas être, la moitié de sa famille d’acque œil ?

La police avait immédiatement porté ses soupes sons sur Jeanne, incapable de camoufler son regard révolver. Adam Sberg  avait été dépêché en vitesse sur place, son  flair infaillible avait aussi tôt détecté le drame socio illogique. Ce pendant  comme  la petite d’Arcachon avait un Ali bis l’enquête marquait le pas de l’oie dans la cour de la ferme Tagueule, lieu du crime. On fit appel en rang fort au chiffe inspector Bross Adam d’Entre poules.

Au milieu des poireaux d’Hercule,  Bross  trouva l’arme du crime, un Holmès, calibre spécial.

- Cristi ! s’écria Agatha, la fermière rescapée, mais c’est bien sûr !

La lanterne des deux Adam, braves pommes, s’éclaira brusquement dans un éblouissement photonique.Après une rapide consultation de leur ordinateur ils découvrirent  que seul  au monde et orphelin de surcroît, l’abominable écossais, un petit pois de la pègre, champion du kilt ou double, Mac Arony O’ Gratin possédait une telle arme.

Une battue fut organisée, à grand foin, dans les meules. Vite découvert, sans lui faire crédit, on arrêta l’a beau minable.Tendant ses menottes vers celles de l’héroïne :

- Je t’aimais, Jeanne, tu es Simenon, je te voulais tout à moi !


 Jeanne, soulagée, pensait que dorénavant elle aurait la douzaine pour elle seule.

Métro

       







         Qui a dit qu'on s'ennuie dans le métro ?        
    


           L'été ?






                                  L'Hiver?

mardi 25 novembre 2014

Le Scrabble





C’est jeudi. Peut-être va-t-il m’appeler. C’est un homme très occupé aux multiples activités professionnelles et sociales. Cependant il s’est réservé le jeudi après-midi et me convie parfois pour jouer au Scrabble.
Il y a longtemps que  nous  ne vivons plus ensemble. Nous avions autrefois tenté des explications, au cours de discussions que nous voulions dépassionnées. Chacun ayant sa version des événements décisifs du passé. Événements déformés par le temps écoulé, la mémoire sélective, la certitude pour chacun de s’être bien conduit. Ces rencontres d’incompréhension, de totale incommunicabilité  concluant qu’il n’y avait plus rien à sauver s’achevaient dans la colère pour l’un les larmes pour l’autre. Et cette impression atroce de se heurter à un mur.

Toujours amoureuse, être lucide sur un état de fait ne m’empêchait pas de désirer sa présence…

Lui avait décidé qu’il n’y  aurait plus aucune sorte de relation entre nous.

Mais ce silence total, cette absence cruelle, étaient pour moi une souffrance quotidienne. Il savait que ma porte lui était toujours ouverte mais il ne venait jamais me voir. Pour lui je n’avais plus d’existence.



Il jouait  beaucoup au bridge durant notre vie commune, je suppose qu’il avait continué, mais les amis de notre couple qui étaient ses partenaires, avaient disparu peu à peu. Il s’était mis au Scrabble. Un jour il m’avait appelée. Ma joie avait été de courte durée. J’avais eu du mal à supporter son « accueil » sans le moindre contact physique. Puis je m’y étais tristement habituée. Après un : "Bonjour, ça va" qui n’appelait pas de réponse nous nous installions  sans plus de part et d’autre de ce miraculeux carré.

Dès la première fois il avait édicté les règles générales auxquelles il avait ajouté les siennes, encore plus sévères, dont la principale était : « On s’applique et on n’échange pas un mot ». 
Sans y  réfléchir, simplement heureuse de cette possibilité de rencontre, j’aurais accepté n’importe quelle contrainte.

Assise en face de lui  j’avais tout loisir de contempler son cher visage. Totalement concentré sur le jeu il ne levait jamais les yeux sur moi. Cela me convenait parfaitement. Pendant qu’il combinait d’un doigt nerveux sur leur support,voyelles et consonnes, je scrutais son teint qui me renseignait sur l’état  de sa santé, la moindre ride apparue, j’admirais ses beaux cheveux maintenant grisonnants…Je sentais mon cœur gonflé à crever de tout  ce que j’aurais voulu lui dire de mes sentiments intacts, de ma triste vie solitaire. Surtout de tout ce que j’aurais voulu entendre de ce qu’était devenue la sienne de vie…

Au bout de quelques minutes de réflexion il alignait souvent les sept lettres d’un scrabble, un large sourire victorieux illuminait ses traits. J’étais aussi heureuse que s’il m’était adressé ! 
Bien sûr, je jouais à mon tour du mieux que je pouvais pour cacher ma distraction et rester une partenaire à peu  près à la hauteur. Parfois avec un mépris total du score et mon état de permanente distraction j’arrivais presque à son niveau. Mais il gagnait à  chaque fois.

Il avait toujours gagné.

lundi 24 novembre 2014

samedi 22 novembre 2014

Weekend sentencieux

-L'homme descend du songe (Georges Moustaki)

-Elle était belle comme la femme d'un autre (Paul Morand)
- L'enfant est un fruit qu'on fit (Leo Campion)
- C'est curieux, se faire refaire les seins, ça coûte la peau des fesses (Vincent Roca)
- Quand il y a une catastrophe, si on évacue les femmes et les enfants d'abord, c'est juste pour pouvoir réfléchir à une solution en silence
- La tolérance, c'est quand on connait des cons et qu'on ne dit pas les noms.
- Vous connaissez l'histoire du mouton qui court jusqu'à perdre la laine ?
- Si vous m'avez compris, c'est que je me suis mal exprimé (Alan Greenspan)
- L'ennemi est bête, il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui (Pierre Desproges)
- Parfois je regarde la télé toute la journée. C'est chiant. Mais quand je l'allume, c'est pire ! (Patrick Timsit)
- Vous n'êtes pas responsables de la tête que vous avez, mais vous êtes responsables de la gueule que vous faites.
- Le jour ou Microsoft vendra quelque chose qui ne se plante pas, je parie que ce sera un clou.
- Elle est tellement vieille qu'elle a un exemplaire de la Bible dédicacé.
- Quand Rothschild achète un Picasso, on dit qu'il a du goût. Quand Bernard Tapie achète un tableau, on demande où il a trouvé les ronds.
- Si la Gauche en avait, on l'appellerait la Droite (Reiser).
- De nos jours, l'assistance à personne en danger se résume à assister au danger...
- N'attendez pas la solution de vos problèmes des hommes politiques puisque ce sont eux qui en sont la cause (Alain Madelin)
- Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir.
- Quand un couple se surveille, on peut parler de "communauté réduite aux aguets".
 
 Et cette dernière, plus que jamais d’actualité :

 Les socialistes ont eu tort de venir au pouvoir. Ils auraient dû faire comme Dieu: ne jamais se montrer pour qu'on continue à y croire (Coluche).








vendredi 21 novembre 2014

Brico-Rama-Dam !




Ce plombier mal élevé travaillait bizarrement.....












J'ai dû en appeler un autre, on ne peut plus galant, à la rescousse :







Travailler dans la tuyauterie ça rend drôlement malin !!

jeudi 20 novembre 2014

Le talent du désespoir




                 

                     Les belles jeunes femmes sont inaccessibles
                     Mêmes les vénales se refusent parfois
      





                        Elles ne prêtent alors que leur corps,
                        indifférentes au petit homme qui a dit:                  

                                                           





                       
                          " L'amour c'est quand l'envie vous prend qu'on ait envie de vous"
                                                         Toulouse-Lautrec

mercredi 19 novembre 2014

Mercredi au jardin

                                                
                                                Mon jardinier affiche la couleur




Il "haie" mon voisin, vieillard grossier et acariâtre .
Le jardinier a donc taillé les ifs en conséquence ...


                               

lundi 17 novembre 2014

Le lundi on éponge la Dette

Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de l’Irlande.
Il tombe une pluie battante et les rues sont désertes.
Les temps sont durs, le pays est très endetté, tout le monde vit à crédit.

Arrive un riche touriste allemand. Il arrête sa belle grosse voiture devant le seul hôtel de la ville et il entre.

Il pose un billet de 200 euros sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d’en choisir une pour la nuit.

Pour 200 euros, le propriétaire de l'établissement lui donne toutes les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira.

Dès que le touriste a disparu dans l’escalier, l'hôtelier prend le billet de 200 euros, file chez le boucher voisin et règle la dette qu'il a envers celui-ci.

Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il doit 200 Euros et rembourse sa dette.

L'éleveur, à son tour, s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.

Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son ardoise.

Le barman glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un moment.

La fille, qui occupe à crédit les chambres de l'hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez notre hôtelier qui pose le billet sur le comptoir, là où le touriste l'avait posé auparavant.

Le touriste Allemand redescend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet de banque et s’en va.!
         C’est ainsi que fonctionnent les économies de nos pays

Personne n’a rien produit ! personne n’a rien gagné ! mais plus personne n'est endetté ! et le futur semble beaucoup plus prometteur.

samedi 15 novembre 2014

Vite dit

 Nagui parle trop vite. Il est sans doute l’animateur radio qui détient le record du nombre de mots-minute.
S'adressant à la fort intelligente Adriana Karambeu il lui a demandé :"comprenez-vous les blagues qu'on fait sur les blondes ? ". Il aurait dû lui demander :"comprenez-vous qu'on fasse des blagues sur les blondes ? " ce qui n'est pas du tout la même chose....
Micro-info prétexte à proposer au yeux gourmands de mes amis une photographie de la superbe Adriana...

jeudi 13 novembre 2014

Hérissée

Entendu ce matin à la radio:
 " Les travailleurs victimes de la suppression de l'éco-taxe seront recyclés"
Je  veux penser qu'il s'agit de leur trouver un emploi dans un autre secteur d'activité.
Il n'empêche.
Même avec une écoute distraite au cours d'un petit déjeuner il y a des expressions qui ne se digèrent pas !
Je me souviens avoir appris que "les mots sont porteurs d'idées". Celle que soutient "recyclés" me parait le comble du mépris. Il s'agit d'hommes il me semble. Ils méritent un minimum de respect même dans les termes employés.
On imagine ici le tri sélectif des humains . Pourquoi pas une poubelle pour le compost.
Le film "Soleil vert" racontait un recyclage des cadavres en galettes protéinées destinées à nourrir les vivants .
C'était, croyait- on, de la très imaginative anticipation ...

Vive les pluriels méconnus

Un rat ? Des goûts
Un cas ? Des colles
Un pont ? Des râbles
Un flagrant ? Des lits
Une voiture ? Des mares
Un évier ? Des bouchers
Un scout ? Des brouillards                          Manouche "détonne" ce matin !
Un bond ? Des buts
Une dent ? Des chaussées
Un air ? Des confits
Un beau ? Des cors
Un mur ? Des crépis
Un vrai ? Des dalles
Un valet ? Des curies
Un drogué ? Des foncés
Une jolie ? Des gaines
Un crâne ? Des garnis
Un frigo ? Des givrés
Une moue ? Des goûters
Un brusque ? Des luges
Un ministre ? Des missionnaires
Une grosse ? Des panses
Un propos ? Des placés
Une cinglante ? Des routes
Un fâcheux ? Des agréments
Un patron ? Des spots
Un délicieux ? Des cerfs
Une bande ? Des cinés
Un sirop ? Des râbles
Un argent ? Des tournées                                         

mercredi 12 novembre 2014

BONNE CUEILLETTE !





A l'examen de Doctorat en Pharmacie, l'examinateur :
- "Comment reconnaît-on les champignons mortels ?"
 Le candidat :
 - "A l'autopsie !"

Un paysan ramasse des champignons dans un bois. Le vétérinaire du pays s'approche et
 reconnaît qu'ils sont vénéneux.
 - " Malheureux ! vous allez vous empoisonner !"
 - " Ne craignez rien, Monsieur, c'est pas pour les manger, c'est pour les vendre !"


 Deux amis discutent ensemble. Ils ne se sont pas vus depuis un bout de temps.
 - "J'ai entendu dire que tu t'es remarié."
 - "Oui, c'est ma quatrième fois."
 - "Et les précédentes ?"
 - "Toutes mortes, toutes."
 -"Mon Dieu ! Et comment ?"
 - "La première a mangé des champignons vénéneux."
 - "Pour l'amour du ciel ! Et la deuxième ?"
 - "Aussi."
 - "Et la troisième a mangé aussi des champignons vénéneux ?"
 - "Non, non, elle s'est cassé le cou."
 - "Un accident ?"

- "Non, elle n'a pas voulu manger les champignons."

 


Une malencontreuse erreur s'est glissée dans notre tableau des champignons vénéneux
 (voir p.12 du numéro 477). Les survivants auront rectifié d' eux-mêmes.


 COLUCHE
 
"Les amours sont comme les champignons. On sait si elles appartiennent à la bonne ou à la
 mauvaise espèce que lorsqu'il est trop tard."


 Tristan BERNARD
- "Où avez-vous attrapé ces mycoses ?" - "Désolé docteur, un vrai amateur ne révèle pas ses coins à champignons !"
 


 Philippe GELUCK
 "Les champignons poussent dans les endroits humides, c'est pourquoi ils ont la forme d'un
 parapluie."

 Alphonse ALLAIS
 "Le champignon n'a pas de sexe, l'inverse n'est pas toujours vrai..."


 J.F.DERECK
 "Tous les champignons sont comestibles, sauf certains...une fois seulement"


 Jean RIGAUX
 
"De tous les champignons, celui d'une voiture est encore le plus mortel."