samedi 30 mars 2013

Œuf de Pâques.







J'avais mis ce lien sur mon blog il y a quelques semaines.
Vos commentaires m'ont ouvert les yeux sur les bienfaits inattendus de l'exercice .
Il semblerait que musique primaire ou crainte atavique de casser un œuf agisse sur le système nerveux ce qui se manifeste par des contractions pubiennes, ouverture de chakras, excitation tantrique...
Je ne fais que répéter vos "ressentis" qui semblent comme le vent pour la température avoir augmenté vos potentialités.
Bref, si sceptique un essai est gratuit :

http://strongsvillecafe.com/downloads/Games/Eggs.swf

jeudi 28 mars 2013

Ay ! Pedro !



Dans un avion en perdition les atypiques personnages de la classe Affaires se dévoilent... dans tous les sens du terme.
Ce qui pourrait être un angoissant huis-clos se révèle être le retour d'Almodovar à la comédie,  certainement la plus farfelue...
Particulièrement cathartique le scénario tord le cou à tous les démons du cinéaste. Dans l'espace-service la drogue et l'alcool contribuent à rendre l'ambiance encore plus follement "gay".
On a du mal a prendre au sérieux les rares moments de sincérité sentimentale tant la farce est dans son ensemble énorme et les protagonistes grotesques.
Agréable démarrage de cette folie avec la participation du sympathique couple-catastrophe joué par Pénélope Cruz et Antonio Banderas. Très réussi également l’effroyable crash  dont, sans une image on entend seulement le bruit depuis une aérogare totalement déserte, clin d'oeil astucieux du cinéaste.
Almodovar filme avec une rare maestria une équipe d'excellents acteurs complètement décomplexés, des gros plans de regards jusqu'au fond du slip ; on imagine ce qu'à dû être le tournage !
Peut-être que  les dialogues de ce film devraient être classés X ?
Le cinéma de la movida a bien évolué depuis l'époque où les espagnols, frustrés par mille interdictions, passaient la frontière pour visionner à Biarritz ou Perpignan " Le dernier tango à Paris" !

Bien entendu, comme d'habitude, la critique espagnole a éreinté ce film... qui reçoit un accueil chaleureux du public.

mercredi 27 mars 2013

Jésuitisme.


Le dictionnaire n'est pas très indulgent ; Jésuite :
- "hypocrite et astucieux par allusion à la casuistique trop accommodante qu'on reprochait aux jésuites"




Le nouveau pape est un jésuite.
Prendra-t-il exemple sur cette "logique" venue d'en haut ? 



"En créant les femmes, Dieu leur promit qu’elles trouveraient aux quatre coins du monde des maris gentils et intelligents.
Puis, il fit la terre ronde"….. 


Tout raisonnement peut être battu en brèche :
Bien que la terre soit effectivement ronde , je reconnais n'avoir rencontré que des hommes gentils, intelligents... et même plus quand affinités...

lundi 25 mars 2013

Foot.


Sur les conseils de Zahia Ribéry a renouvelé ses crampons :



dimanche 24 mars 2013

Lire et relire.



"Les fantômes ce sont pour ainsi dire des lambeaux et des fragments d'autres mondes,
leur principe.
L'homme bien portant n’a, bien entendu, nul besoin de les voir car l'homme bien portant est le plus terrestre des hommes et qui, pour l'harmonie et le bon ordre, ne doit vivre que dans la vie d'ici bas.
Mais à peine tombe- t-il tant soit peu malade, à peine l'ordre terrestre normal se détraque t-il dans son organisme, qu'aussitôt la possibilité de l'existence d'un autre monde commence à se manifester pour lui, et plus il est malade plus les contacts avec l'autre monde sont nombreux, de sorte que lorsqu'il meurt pour de bon, il passe directement dans cet autre monde".







 "Crime et châtiment".
                                Fédor Dostoievski.

jeudi 21 mars 2013

mercredi 20 mars 2013

"Il n'y a pas d'amour heureux".




-Croyez moi ma toute belle, je suis sincère ; vous avez pris mon cœur.
-Que c'est doux à entendre vous avez gagné un baiser... Ciel ! Mon mari !

lundi 18 mars 2013

La semaine de la mode.


 Il est honnête... dans l'incapacité de fuir la police en courant.




Le fin du fin : shetland sur shetland !


 Encore une preuve de bon goût avec ces tabourets de bar.




Alors lui ce n'est pas de sa faute si on l'a attifé d'une brassière; il est quand même trop mignon!













dimanche 17 mars 2013

"Rien dans la tête à Freddy".




 Comme dans les nôtres, nous, les rigolos,
 Habitants joyeux à tête légère de tous les "Ouest" proches ou lointains !!

vendredi 15 mars 2013

Cinéma paradiso ?





"Le secret caché des pyramides d’Égypte".
Ce singulier dans le titre est bien réducteur. Il y a plus que cela dans ce film capable de bouleverser notre vision du monde. Une enquête très sérieuse et, pour une fois, heureusement multidisciplinaire.Si, scientifiquement, il y a peu de réponses ce qui renforce la crédibilité des savants, on ne peut qu'admirer le travail de recherche réalisé et la pertinence des questions posées.
Ces problèmes nous intéressent tous directement. Leur étude touche aux larges domaines auxquels nous sommes profondément sensibles, de la science pure à la mythologie, jusqu'aux dogmes religieux. On laisse à chacun, librement, la possibilité de sa propre interprétation .

Ce film est long, ne pas s'inquiéter de la mise en veille périodique du moniteur.
S'installer dans un bon fauteuil, mettre plein écran et profiter sans réserve de ce document brillant d'une logique et d'une intelligence rares.


http://www.dailymotion.com/video/xw74hk_le-secret-cache-des-pyramides-d-egypte-revele_news#.UUGqXHghB14

jeudi 14 mars 2013

Action-réaction.

Voilà un couple dynamique qui, chaque seconde, régit nos vies.
Quand nous en sommes les décideurs conscients ou inconscients tout va bien ... ou mal, mais nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes.
La difficulté c'est qu'en général nous ne sommes pas maîtres de l'action et qu'il nous faut bien nous en accommoder en réagissant d'une manière plus ou moins satisfaisante.
L'étude du phénomène est complexe; on dit que Schrödinger y a perdu son chat  et que l'effet papillon est en corrélation.
Une formule mathématique?
Une illustration philosophique?
Non.Plutôt un exemple trampolinique :


                                               

mercredi 13 mars 2013

... Aujourd'hui...






Sortie raquettes.

Hier fonte de neiges...

Là- haut presque plus de neige.
Le ruisseau a grossi.













dimanche 10 mars 2013

Bisou-bisou.




On dit : «  Un bisou », oui, d’accord, mais qu’est-que cela signifie ?


Bisou bataille, bisou tenaille, bisou grenaille, bisou canaille ?
Bisou manqué,  bisou posé, bisou donné, bisou volé, bisou tenté, bisou valsé ?
Bisou menteur, bisou flatteur, bisou erreur, bisou baveur, bisou sauveur, bisou rieur, bisou tanneur, bisou moqueur, bisou hâbleur, bisou bêcheur ?
Bisou sauvage, bisou sage, bisou bagage, bisou dégage, bisou tangage, bisou ramage, bisou volage ?
Bisou panache, bisou grenache, bisou bravache, bisou  ganache, bisou vache ?
Bisou bavard, bisou Qatar, bisou tocard, bisou rencard ?
Bisou  bancal, bisou banal, bisou vénal, bisou animal ?
Bisou gourmand, bisou savant, bisou râlant, bisou charmant, bisou galant ?
Bisou mou, bisou doux, bisou chou, bisou joujou ?

Ne me cherches pas des poux et continoue...


samedi 9 mars 2013

Visite à tante Adèle.




Comme tous les ans c’est la corvée du dimanche de Rameaux, l’inévitable visite à tante Adèle.
Les enfants ont rechigné pour m’accompagner et  je les comprends très bien. La route m’ennuie en pensant que j’aurais pu employer ce dimanche à marcher dans la campagne. Dans la voiture, derrière moi, Lucie froisse les feuilles du bouquet de laurier sensé protéger tante Adèle. Je n’ai pas eu le temps de le faire bénir, peu importe pourvu qu’elle y croie. Jules pleurniche  dans son doudou, à six ans cela devient ridicule cet attachement à un bout de foulard, sucé, effiloché et qui pue. 
Tante Adèle habite seule une espèce de vieille baraque couverte d’une vigne-vierge anémique  qui, en plus, assombrit les pièces au fouillis innommable. Pauvre femme, comme elle a vieilli depuis l’an dernier ! Les enfants refusent de l’embrasser, impressionnées par les poils rêches qui ornent son menton. Ses joues toutes plissées tremblotent quand elle mange sa part de tarte aux fraises. Cette tarte que je partage au bord de la nausée est sans doute le reste d’un cadeau de la semaine dernière que lui aura fait quelque voisine, tant elle est aigre, la tarte bien sûr mais je ne pense pas me tromper en pensant que la voisine l’est aussi.
Dans l’air raréfié flotte une odeur de soupe au chou matinée de relents dont je comprends la source en buttant contre un chat obèse tout pelé dont le  ronron rappelle une crécelle désaccordée.
Les enfants se sont enfuis dans le jardinet broussailleux ou agonisent quelques rosiers sauvages. Assise dans un fauteuil bancal je dois faire semblant d’écouter le radotage de la vieille. J’avais espéré en vain qu’elle ne sortirait pas la boîte en fer  de galettes bretonnes qui contient ses photos. Elle ne m’épargne  rien surtout pas le cliché ou j’apparais adolescente à gros genoux la tenant par le bras d’un air stupide. Le temps se traîne, ma montre reluquée sans arrêt m’indique que je dois être encore patiente. Adèle, petite silhouette tordue me demande de la suivre dans sa chambre. Je retrouve sur le hideux papier fleuri toute cette galerie de portraits d’ancêtres dont certains soldats, armés jusqu’aux dents aux gueules impossibles. Sur la commode en bois fatigué qui a bien trois cents ans, elle prend une  bourse en velours râpé, en tire une broche en camée démodée, la pose dans ma main avec un large sourire de sa bouche édentée.
Je fourre cette horreur dans ma poche et sans remercier j’appelle les enfants ravis de reprendre la route.



Comme tous les ans, le dimanche de Rameaux je cède à la sympathique coutume de rendre visite à tante Adèle.
Les enfants sont ravis de m’accompagner,  je les comprends très bien. La route est agréable  et je ne regrette pas  mon footing dominical habituel. Dans la voiture, derrière moi, Lucie tient précautionneusement le bouquet de laurier qui protégera tante Adèle. Je suis allée le faire bénir spécialement respectant la foi profonde qui anime ma chère parente. Jules rit en suçotant son doudou, c’est trop mignon comme à six ans il est encore attaché à ce foulard de soie qui a beaucoup vécu et garde encore un peu de mon parfum.
Tante Adèle habite seule un ravissant cottage recouvert à l’anglaise d’une antique vigne-vierge qui projette une ombre agréable dans les pièces joliment meublées. Quelle femme étonnante, elle n’a absolument pas changé depuis l’an dernier !  Les enfants lui sautent au cou, embrassant sa peau encore veloutée. Son visage toujours ferme sourit pendant qu’elle mange sa part de tarte aux fraises. Cette tarte que je partage avec délice lui a sans doute été offerte par une de ses voisines, elle est vraiment bonne, la tarte bien sûr mais sans nul doute, la voisine aussi.
L’atmosphère est parfumée par l’odeur reconnaissable de la lavande que ma tante diffuse même dans le pelage soyeux de son beau matou angora qui  ronronne harmonieusement sous mes caresses.
Les  enfants sont allés courir dans le jardinet plein de charme où,  dans un désordre artistique, les rosiers reverdissent. Confortablement installée dans un fauteuil j’écoute avec plaisir le babil charmant de ma tante. Je suis heureuse qu’elle ressorte la boîte ancienne qui contient ses photos. Je les regarde toutes avec jubilation en particulier celle où, gracieuse adolescente, je la tiens par le bras avec un sourire ravi. Le temps passe trop vite ma montre, que je voudrais oublier, me rappelle que je vais devoir m’arracher à ce plaisir. Adèle, qui se tient encore bien droite,  me demande de la suivre dans sa chambre. Je retrouve sur la joyeuse tapisserie fleurie  cette touchante galerie de portraits d’ancêtres  dont de vaillants militaires aux visages virils. Sur la superbe commode en acajou d’époque Empire elle prend  une bourse en velours brodé, en tire une broche en camée d’une grande valeur, la pose dans ma main avec, en cadeau supplémentaire, un regard lumineux. Ravie, je l’accroche immédiatement sur le revers de ma veste en la remerciant, les larmes aux yeux. J’appelle à regret les enfants, désolés comme moi, de partir si vite.


vendredi 8 mars 2013

Por Juan Fuentes.

Sillas para tomar el freco charlando...



En Ibiza cuando aun era un islote tranquilo...


mercredi 6 mars 2013

Aujourd'hui on va aux courses.





                                                        Le reste est chez Findus!

mardi 5 mars 2013

Le printemps arrive.

 


Pour ne pas oublier qu'il a fait froid cet hiver...

lundi 4 mars 2013

Pour Henri V.



Entre deux superbes artistes le choix est difficile.
J'apprécie beaucoup les deux et même des talents mineurs...
La discussion entre puristes, amateurs éclairés est ouverte.

dimanche 3 mars 2013

Allumer le feu !





La semaine manouchienne s’annonce hot.
Pour ceux qui n'étaient pas nés un petit rappel de ce qui peut être follement érotique et aussi comment on retrouve un grand maître de la guitare...

vendredi 1 mars 2013

Defifoto mars, thème: Sculpture.









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J'ai finalement choisi cette:



"Antique désolation".