dimanche 27 février 2011


En toute circonstance le principal est de rester fier.

vendredi 18 février 2011

je ne serai pas à Mégève.


Trêve
Brève :
Oublier le petit écran
Vivre le grand large ;
Panoramique.
Horizon sans nuage
La vie en pique-nique.
Printemps d’Océan,
Aux années la nique
Chante la sève !
Seule sur la grève,
Eve,
Le rêve…

jeudi 17 février 2011

Boris Vian - La java des bombes atomiques



Le grand passage.

Le seuil de l'immortalité
Est assez haut, en pierre, avec des plantes
On ne s'apercevait pas du tout qu'on le passait
Mais de l'autre côté
Des tripotées
D'oiseaux sans ailes ni sans eaux
Poussaient des cris d'échiran...

Comme il l'a bien passé!

lundi 14 février 2011

Voz de amore....




San Valentino
Flores para chicas!

dimanche 13 février 2011


Toi tu n’as pas fait l’E.N.A. ; tes dents ne rayent pas le plancher, limées par une bonne éducation ; le respect de l’autre. Quand tu as péniblement économisé l’argent du voyage, tu sors des frontières et te rends « ailleurs », au plus près des gens, l’esprit ouvert, l’œil attentif, l’écoute sympatique.Tu ne comprends pas tout mais tu acceptes avec reconnaissance ce que tu apprends et oublies tes propres coutumes pour ne pas choquer qui te reçoit.
Oui, mais toi tu n’es pas un animal politique, encore moins un ministre.
Le Président l’a dit : « un ministre ça passe ses vacances en France ».Il a tout compris le Président. Un ministre est différent de toi...Tout à fait « incapable », il voit restreindre ses libertés, il ne sait pas le ministre, il ne ressent rien, il ne voit rien. Tellement borné que dans ses fonctions il joue à l’ingérence et qu’en vacances il se prête aux magouilles, oubliant volontairement ses responsabilités ministérielles! Et le dimanche ; et les jours fériés il est ministre ou vulgaire pékin ? Le Président devrait le rémunérer à mi-temps, et encore ! Tellement de casseroles attachées à ces gouvernants peu doués, au pire, malfaisants, qu’on devrait instituer de les payer avec un système de malus…
C.Q.F.D. : un ministre ne jouira plus des mêmes libertés que toi, toi, qui sais te comporter correctement, à ton modeste niveau, « dans les affaires étrangères »…
Le rayonnement à l’étranger du ministère du même métal va en prendre un sacré coup dans l’aile. Tiens, cela me rappelle « un étranger » se moquant de notre suffisance nationale :
-« Ce n’est pas étonnant qu’ils aient pris pour symbole un coq, c’est le seul oiseau qui chante sur un tas de fumier »…

samedi 12 février 2011

Amaury Vassili sur Mona FM chante Lucente Stella

Jeune relève talentueuse pour le bel canto...

jeudi 10 février 2011

Promenade du jour...



"Je sais une église au fond d'un hameau
Dont le fin clocher se mire dans l'eau
Dans l'eau pure d'une rivière"...

Trenet poète surréaliste.

Les jours de repassage,
Dans la maison qui dort,
La bonne n'est pas sage
Mais on la garde encore.
On l'a trouvée hier soir,
Derrière la porte de bois,
Avec une passoire, se donnant de la joie.
La barbe de grand-père
A tout remis en ordre
Mais la bonne en colère a bien failli le mordre.
Il pleut sur les ardoises,
Il pleut sur la basse-cour,
Il pleut sur les framboises,
Il pleut sur mon amour.
Je me cache sous la table.
Le chat me griffe un peu.
Ce tigre est indomptable
Et joue avec le feu.
Les pantoufles de grand-mère
Sont mortes avant la nuit.
Dormons dans ma chaumière.
Dormez, dormons sans bruit.
Berceau berçant des violes,
Un ange s'est caché
Dans le placard aux fioles
Où l'on me tient couché.
Remède pour le rhume,
Remède pour le coeur,
Remède pour la brume,
Remède pour le malheur.
La revanche des orages
A fait de la maison
Un tendre paysage
Pour les petits garçons
Qui brûlent d'impatience
Deux jours avant Noël
Et, sans aucune méfiance,
Acceptent tout, pêle-mêle :
La vie, la mort, les squares
Et les trains électriques,
Les larmes dans les gares,
Guignol et les coups de triques,
Les becs d'acétylène
Aux enfants assistés
Et le sourire d'Hélène
Par un beau soir d'été.
Donnez-moi quatre planches
Pour me faire un cercueil.
Il est tombé de la branche,
Le gentil écureuil.
Je n'ai pas aimé ma mère.
Je n'ai pas aimé mon sort.
Je n'ai pas aimé la guerre.
Je n'ai pas aimé la mort.
Je n'ai jamais su dire
Pourquoi j'étais distrait.
Je n'ai pas su sourire
A tel ou tel attrait.
J'étais seul sur les routes
Sans dire ni oui ni non.
Mon âme s'est dissoute.
Poussière était mon nom.

mardi 8 février 2011

L'esprit des lois...

Tu connais deux petits hommes au destin prestigieux..
L’un qui s’appelait Napoléon était un génial législateur. Ses codifications encore appliquées, à peine actualisées, ont été copiées avec succès dans le monde entier. L’autre se prénomme Nicolas et fabrique à la pelle, à l’occasion de faits divers médiatisés, des dispositions qui font doublon et/ou restent lettres morte parce que non suivies de décrets d’application ou tout bonnement retirées du circuit !! Parallèlement la justice est privée des moyens essentiels à son bon fonctionnement.
Napoléon respectait la justice, Nicolas considère qu’il doit l’affaiblir comme un contre pouvoir gênant, corvéable, et la rend responsable des disfonctionnements, inévitables dans ces conditions. Le prétexte de sympathie avec les victimes est inepte et d’une démagogie consternante. Comme si l’appareil, judiciaire n’était pas là, aussi, pour les protéger !
Tu as dit : « Bravo, mesdames et messieurs les juges » ! Votre mouvement exceptionnel est bien la preuve que les choses doivent changer, et qu’on reprenne en haut lieu le sens de la responsabilité et de la juste application de la loi dont vous êtes les garants fièrement indépendants.

================= (Tu m’as raconté, pour alléger l’atmosphère, l’ancienne histoire des dirigeants d’un pays africain qui avaient fait appel à un collège de juristes français pour moderniser leur code pénal, précisant :
-Nous tenons cependant dans l’échelle des peines à conserver tout en haut la « peine de mort. »
-A la suite de la liste des crimes majeurs, les juristes, dans un souci d’humanité, formulent ainsi la peine encourue : « le coupable sera condamné à mort et sa famille placée dans un foyer ».Les plénipotentiaires ont l’air troublé, se consultent, et,
-Nous comprenons très bien la peine de mort, mais pourquoi brûler la famille
!!

lundi 7 février 2011

samedi 5 février 2011

Le plat du jour.


Jardinière de printemps.

jeudi 3 février 2011

Gribouille - Mathias

Gribouille disparue trop tôt...

mardi 1 février 2011

Le doigt de Dieu.

Victor est un beau poulet comme on dit chez les rugbymen. Grand lourd, trogne fleurie de bon vivant.
Il appartient au mouvement « Pêche Chasse et Nature » . Pêche : c’est pour rire, il y a longtemps que les gardons ont été étouffés par les rejets de pâte à papier, Chasse : si ça peut se dire à propos de quelques palombes mitraillées à l’automne ! Nature, oui ,Victor est une vraie nature, du moins si on en croit les boniches alentour. Sa moustache grise est encore conquérante et ses petits yeux fureteurs savent repérer les petites bien tournées à la messe du dimanche.
-Victor à la messe rigolent les vieux copains de la troisième mi-temps, lui qui bouffait du curé dès le petit déjeuner !
-Bien sûr c’est la Georgette qui l’oblige ; combien qu’ils sont mariés vingt, trente ans ?
-Georgette un vrai remède contre l’amour commentent-ils à l’apéro...

- Il y en a qui " s’arrangent " en vieillissant. Pas elle. Il l’a mariée pour la ferme. Une grande propriété, des vaches, des cochons, des canards.
Georgette, élevée chez les sœurs, n’a pas sombré, jeune, dans le pêché de coquetterie. Maintenant son âge canonique lui permet, plus que jamais, d’arborer quadrillage de rides et chignon gras…
Ils dorment, c’est la coutume, dans la chambre de feu les parents des parents des parents de Georgette. Le lit d’époque, massif comme un char d’assaut, est surmonté, cloué au mur, d’un crucifix grandeur nature ; enfin presque…
Ce soir de tue- cochon, vannés, ils se sont couchés tôt.
Tout à coup un hurlement.
Le crucifix est tombé sur le visage de Victor dont le nez écrasé saigne à gros bouillons ; ses yeux suppliants appellent à l’aide ; il gémit sourdement…
Georgette raide comme la justice dans sa chemise longue en pilou, debout au pied du lit :
-Sacripant, qu’est ce que tu lui as encore fait au bon Dieu ?